Abstract
La vie de l’être humain dans ce monde arrive à sa fin avec la mort. Pourtant, la mort ne signifie pas du tout la fin de la vie et de l’existence de l’humain, car la mort est en réalité le début d’une autre forme de la vie qui continuera jusqu’à l’éternité. Pendant sa courte vie, chaque individu a la chance et l’occasion de se préparer pour son existence éternelle.
En effet, la vie matérielle dans ce monde est la seule et unique occasion pour l’homme qui ne se répétera jamais pour lui, d’après ce que le noble Coran nous enseigne. En d’autres termes, aucune autre occasion ne sera donnée à l’être humain pour se corriger et réparer ses erreurs, pour compenser ses carences ou pour réaliser ses capacités potentielles. La mort fait sortir l’âme humaine de son corps matériel, et elle la transfère ensuite dans un nouveau corps qui serait son désormais son corps matériel pour sa vie dans le purgatoire et pour la vie éternelle dans l’au-delà. Ainsi, l’âme voyage dans un autre monde, tandis que le corps terrestre reste dans ce bas monde.
Le présent article vous familiarisera avec la vision que le saint Coran présente sur l’univers des morts, et avec les enseignements coraniques au sujet de la mort et de la vie éternelle.
La mort : émancipation de l’âme
Le noble Coran nous apprend que l’homme a été créé d’argile et de boue malléable. « Et très certainement, d’argile sonnante, de boue malléable, Nous avons créé l’homme. » (sourate 15, verset 26) En effet, cela nous apprend que le corps de l’être humain a été créé des matières les plus vilaines du monde. Mais l’homme est devenu la créature la plus noble du Seigneur, dès que Dieu lui a insufflé de Son esprit : « Puis, quand Je l’aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon esprit, jetez-vous alors, prosternés, devant lui. » (sourate 15, verset 29)
L’usage de ces éléments les plus vilains pour la création de l’homme, nous apprend que les éléments les moins valeureux de l’univers ont la capacité de connaître toutes les formes de l’existence, de sorte que l’homme mérite de devenir le calife de Dieu sur la terre, à condition qu’il connaisse les différentes capacités que Dieu le Très-haut lui a données, et à condition qu’il réussisse à réaliser convenablement ses capacités innées : « Et lorsque ton Seigneur dit aux anges : Je vais désigner un lieutenant sur la terre, ils dirent : Vas-Tu en désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, alors que nous, par Ta louange, chantons pureté, et proclamons Ta sainteté ? Il dit : En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas ! Et Il apprit à Adam les noms, tous ; puis Il les présenta aux Anges et dit : Informez-Moi des noms de ceux-là, si vous êtes véridiques ! » (sourate 2, versets 2-3).
Chaque individu humain a la capacité innée de devenir une représentation de la puissance divine, mais cela ne veut pas dire que tous les hommes arrivent nécessairement à ce stade élevé. Par contre, l’humain doit parcourir le long chemin de la piété et de la soumission pour devenir divin. Cette occasion a été offerte à l’homme dans ce monde, mais il n’a qu’une courte vie dans ce monde pour s’élever à ce stade divin.
Dans sa vie, quand chaque individu humain arrive à un degré déterminé de l’élévation ou de la chute, les glas sont sonnés pour lui et la mort le surprend. C’est le moment où l’âme quitte le corps matériel de l’homme : « Et, la nuit, c’est Lui qui vous achève ; et le jour, Il sait ce que vous faites, puis, Il vous y ressuscite, afin que s’accomplisse le terme dénommé. Puis vers Lui sera votre retour, et Il vous informera de ce que vous faisiez. » (sourate 6, verset 60) « Si Dieu s’en prenait aux gens prévaricateurs, Il ne laisserait sur terre bête qui rampe. Mais Il y met du retard jusqu’à un terme dénommé. Puis quand leur terme vient, ils ne peuvent ni retarder d’une heure ni avancer. » (sourate 16, verset 61)
Ce qui donne une valeur au corps matériel de l’homme c’est l’âme que Dieu a soufflé en lui. Quand l’âme quitte ce corps, cet esprit se libère pour commencer une autre vie dans l’autre monde.
La raison et la capacité auditive des morts :
Quand nous parlons d’un mort, nous entendons donc la personne dont l’esprit a quitté le corps matériel : « Dieu achève les âmes, lors de leur mort et, celle qui ne meurt pas, dans son sommeil. Alors Il retient celle contre qui Il a décrété la mort, tandis qu’Il relâche l’autre jusqu’à un terme dénommé. Voilà bien là des signes, vraiment, pour des gens qui réfléchissent ! » (sourate 39, verset 42) Dans la culture coranique et selon les enseignements de l’Islam, cet état est appelé la mort. Le mot arabe « wafat » signifie la prise totale d’une chose. Par conséquent, la mort ne signifierait pas la destruction.
Quand le moment de la mort arrive, les anges viennent, sur ordre du Seigneur, prendre totalement l’esprit de la personne défunte. Ils tirent alors l’âme par la gorge du mort : « Quand l’âme vous remonte à la gorge. » (sourate 56, verset 83) « Quand l’âme en arrive aux clavicules. » (sourate 75, verset 26)
Selon les enseignements du saint Coran, chaque créature possède un degré déterminé de la raison. Par conséquent, toutes les créatures font louange de leur Créateur : « Tout ce qui est dans les cieux ainsi que tout ce qui est sur la terre a chanté pureté de Dieu, tandis qu’Il est, Lui, le puissant, le sage. » (sourate 59, verset 1)
Mais ce qui vient compléter la raison de l’être humain, c’est l’âme et l’esprit. C’est la raison pour laquelle, Dieu compare dans le noble Coran les mécréants aux sourds et aux morts : « Tu ne peux pas bien sûr faire que les morts entendent, ni faire entendre l’appel aux sourds quand ils s’enfuient en tournant le derrière. » (sourate 27, verset 80) « En voici un qui était mort, puis Nous lui avons donné la vie et lui avons assigné une lumière avec quoi marcher parmi les gens : serait-il pareil, par exemple, à celui qui est dans les ténèbres sans pouvoir en sortir ? C’est ainsi qu’on a enjolivé aux mécréants ce qu’ils oeuvrent. » (sourate 6, verset 122)
Dans plusieurs versets du noble Coran, Dieu dit que les morts et les vivants n’ont pas le même degré de capacité auditive. Cela veut dire que la raison habite l’homme tant qu’il y a une âme dans son corps. Dès que l’âme quitte le corps, ses capacités le quittent aussi : « De même ne sont pas égaux les vivants et les morts. Dieu fait entendre qui Il veut alors que tu ne peux pas faire qu’entendre ceux qui sont dans les tombeaux. » (sourate 35, verset 22)
Parfois, quand nous parlons des morts, nous entendons uniquement leur corps dénué d’âme. Mais parfois, lorsque nous parlons des morts, nous entendons à la fois le cadavre et l’âme qui l’a quitté. Dans les deux cas, il faut savoir que les morts aussi ont un degré de conscience, bien qu’il soit inférieur à celui des vivants.
Si l’on compare de ce point de vue, les mécréants et les croyants, il faut admettre que les premiers se situent à un degré bien inférieur par rapports aux seconds. Mais quand les mécréants sont morts, les voiles qui les empêchaient de voir la vérité sont levés, et ils jouissent d’un niveau plus élevé de conscience. C’est pourquoi Dieu le Très-haut dit dans le saint Coran que c’est au moment de la mort que les voiles sont ôtés pour eux : « Très certainement, tu as demeuré inattentif à cela ! Eh bien, Nous ôtons de toi ton voile : ta vue est donc aiguë aujourd’hui. » (sourate 50, verset 22) Ils découvrent alors des vérités du paradis et de l’enfer et des châtiments pour les pécheurs. Ils voient alors le feu de l’enfer devant eux : « Très certainement, vous verrez l’enfer-Jahîm. Puis, vous le verrez avec l’œil de la certitude. » (sourate 102, versets 5-6) Alors, ils invoqueront Dieu et Lui demanderont de leur permettre rentrer sur la terre et réparer leurs erreurs, mais Dieu ne leur accordera plus cette faveur : « Puis lorsque la mort vient à l’un d’eux, il dit : Mon Dieu ! Qu’on me renvoie. Peut-être ferai-je du bien, dans ce que je délaissais ! Non, non ! Cela, c’est une parole qu’il dit. Derrière eux, cependant, il y a le monde intermédiaire, pour jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » (sourate 23, versets 99-100)
Le jour de la guerre de Badr, lorsque les musulmans voulaient enterrer les cadavres des païens tués au combat, le vénéré Messager de Dieu (saws) leur a parlé. Il s’adressa aux morts et il leur a dit : « Dieu a réalisé ce qu’Il nous avait promis. C’était la vérité. Avez-vous appris, vous aussi, ce que Dieu avait promis à vous ? » L’un des compagnons du Prophète (saws) lui a demandé s’il pouvait parler aux morts. Le Messager de Dieu lui a répondu : « Les morts ne sont pas plus sourds que vous les vivants. » (Ibn Hocham : Les Mœurs du Prophète, vol. 2, p. 292)
L’Ayatollah Djavadi Amoli a écrit : « Les morts sont capables de comprendre et d’entendre, bien que les oreilles et les cerveaux de leurs dépouilles ne fonctionnent plus. C’est la raison pour laquelle. Le jour de la guerre de Badr, lorsque les musulmans voulaient enterrer les cadavres des païens tués au combat, le vénéré Messager de Dieu (saws) leur a parlé. Il s’adressa aux morts et il leur a dit : « Dieu a réalisé ce qu’Il nous avait promis. C’était la vérité. Avez-vous appris, vous aussi, ce que Dieu avait promis à vous ? » Omar lui a demandé s’il pouvait parler aux morts. Le Messager de Dieu lui a répondu : « Les morts ne sont pas moins entendants que toi. »
Après la fin de la guerre de Jama (Chameau), le vénéré Émir des croyants, l’Imam Ali (as) a donné l’ordre à ses hommes de trouver le cadavre de Kaab ibn Soureh, juge de la ville de Bassora (à l’époque du califat d’Omar et d’Osman) parmi les cadavres des autres tués. Ensuite, le vénéré Imam Ali lui a posé une question. Il a répété cela avec le cadavre de Taleh aussi. Un homme a dit au vénéré Imam Ali que ces deux cadavres n’étaient pas capables d’entendre. Le vénéré Imam Ali a répondu : « Je jure Dieu que ces deux hommes m’ont bien entendu, comme les cadavres de Badr qui avaient entendu la parole du Messager de Dieu. » (Ayatollah Djavadi Amoli : La résurrection dans le Coran, vol. 4, pp. 229-230)
L’inhumation et la prière du mis au tombeau :
Quand quelqu’un est mort, les autres doivent respecter son cadavre. Si le défunt était musulman, les fidèles doivent prier pour lui, et inhumer ses dépouilles et faire la prière du mis au tombeau pour le mort.
La prière pour le défunt est l’une des traditions islamiques. Du vivant du vénéré Prophète de l’islam (saws), il se chargeait pour les défunts musulmans : « On ne célèbre jamais l’Office sur l’un d’eux qui meurt, et ne te tient pas debout sur sa tombe ; en vérité, ils ont mécru Dieu et Son messager, et sont morts tandis qu’ils étaient pervers. » (sourate 9, verset 84) ce verset coranique nous apprend d’ailleurs que selon la tradition il faut éviter de faire la prière pour un défunt mécréant, associationniste ou hypocrite. Car cette pratique est illicite, d’après ce que Dieu a appris à Son messager (saws). En effet, la mécréance, l’associationnisme et l’hypocrisie ôtent au défunt la prière que les fidèles doivent faire pour lui.
Mais cette interdiction ne porte pas sur l’inhumation des défunts mécréants, associationnistes ou hypocrites, car le cadavre de tout humain défunt doit être enterré. Ce qui est donc illicite c’est de célébrer les cérémonies religieuses pour eux.
Par ailleurs, il est interdit aux Musulmans de se rendre à la tombe des mécréants et des hypocrites, et il leur est également interdit de prier pour leurs âmes ou d’invoquer Dieu de les pardonner.
En effet, le verset 84 de la sourate 9 du noble Coran, que nous avons cité ci-dessus, nous apprend que la prière pour les défunts, et le fait d’invoquer Dieu pour les pardonner, auraient des effets positifs sur leur sort et leur vie éternelle dans l’au-delà. C’est pourquoi, dans ce verset, Dieu le Très-haut dit à Son noble messager (saws) de ne pas prier pour les mécréants et les hypocrites, car cela serait une sorte d’intercession de sa part pour eux auprès du Seigneur.
Quant à la prière de la mise au tombeau, il est à noter que l’esprit des morts garde un certain lien avec le corps qu’il a quitté, et il reste pendant un temps auprès des dépouilles. C’est pourquoi au moment de l’inhumation du cadavre, il faut faire pour lui cette prière. Cependant, il faut souligner que les défunts qui s’attachaient trop aux biens de ce bas monde ne comprennent que tardivement la vérité de la mort, et leur âme reste dans un long choc après avoir quitté leur corps.
A ce propos, l’Ayatollah Djavadi Amoli a écrit : « Après la mort, l’âme des gens qui sont trop attachés aux biens de ce monde restent pendant un temps dans un état comparable au sommeil. Ils gardent ainsi des souvenirs de ce monde sans comprendre qu’ils sont passés de vie à trépas. Mais quand la prière de la mise au tombeau est faite pour eux, ils apprennent la réalité de la mort et de leur voyage dans l’autre monde. C’est là qu’ils comprennent qu’ils sont entrés dans le purgatoire. » (Ayatollah Djavadi Amoli : La résurrection dans le Coran, vol. 4, p. 231)
Mais le cas des croyants est différent. Ils comprennent et acceptent très vite la vérité de la mort, et leur âme réalise rapidement qu’elle est entrée dans l’autre monde.
A ce propos, le martyr Morteza Motahari a écrit : « La mort crée une séparation entre le corps et l’âme. Mais l’âme ne peut pas rompre tout de suite les liens qui l’unissaient pendant des années avec son corps. C’est la raison pour laquelle, il est possible de parler aux morts en se présentant sur leur tombe. Ils comprennent nos paroles et les entendent. » (Œuvres complètes du martyr Motahari, vol. 2, p. 524)
L’inhumation des morts a une très longue histoire qui remonte à l’époque où Caen a inhumé le corps de son frère Abel, en regardant un corbeau qui lui a appris de le faire : « Puis Dieu suscita un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment couvrir la nudité de son frère. Il dit : Malheur de moi ! Suis-je incapable d’être, comme ce corbeau, à même de couvrir la nudité de mon frère ? Il devint alors de ceux qui regrettent. » (sourate 5, verset 31)
Depuis les nuits des temps, l’inhumation des cadavres était de coutume chez différents peuples, dont les Arabes de l’époque de l’Ignorance qui avaient créé même des cimetières pour enterrer leurs morts. Les Arabes de l’époque de l’Ignorance allaient régulièrement sur la tombe de leurs morts. Ils se ventaient du nombre élevé de leurs morts dans un cimetière, car pour eux le nombre des membres d’une tribu, qu’ils soient morts ou vivants, était une source de supériorité par rapport aux autres tribus. C’est pourquoi, ils se rendaient souvent au cimetière pour compter les tombes de leurs siens : « La concurrence au gain vous distrait, jusqu’à ce que vous visitiez la tombe. » (sourate 102, versets 1-2)
Les versets du noble Coran nous apprennent aussi qu’il faut inhumer les dépouilles mortelles sous la terre : « N’avons-nous pas désigné la terre comme la ramasseuse des vivants et des morts ? » (sourate 78, versets 25-26)
La résurrection des morts :
La résurrection des morts, c’est-à-dire le retour de leur âme dans un corps matériel, peut avoir lieu sous deux formes différentes. Les morts ont été ressuscités dans ce monde sous forme des miracles. Le saint Coran nous relate, par exemple, l’histoire des oiseaux ressuscités par le vénéré Abraham (as) : « Et quand Abraham dit : Seigneur ! Montre-moi comment Tu revivifies les morts. Dieu dit : Ne crois-tu pas encore ? Si, dit Abraham, mais que mon cœur soit rassuré seulement. Prends donc, dit Dieu, quatre oiseaux, et te les apprivoise (coupe-les), puis mets chacun d’eux sur un mont, puis appelle-les ? Ils viendront à toi à tire d’ailes. Et sache que, oui, Dieu est puissant, sage. » (sourate 2, verset 260) Le noble Coran parle aussi de la résurrection des morts des Israélites : « Puis Nous vous ressuscitâmes après votre mort. Peut-être auriez-vous été reconnaissants ! » (sourate 2, verset 56) « Et quand vous aviez tué un homme et que cherchiez à étouffer l’affaire ! Mais Dieu sort ce que vous cachez. Nous dîmes donc : Frappez le mort avec un morceau de la vache. C’est ainsi que Dieu ressuscite les morts et vous montre Ses signes. Peut-être comprendrez-vous ! » (sourate 2, versets 72-73)
La deuxième forme de la résurrection est celle qui aura lieu à la fin du temps. Au jour de la résurrection, les âmes des humains rentreront dans leurs corps matériels, et les humains sortiront de leurs tombes pour commencer leur vie éternelle dans l’autre monde : « Oui, et que l’Heure est en route – là-dessus, pas de doute – oui, et que Dieu ressuscitera ceux qui sont dans les tombeaux. » (sourate 22, verset 7) Le saint Coran nous apprend que la résurrection des morts sera semblable aux plantes qui poussent de la terre morte arrosée par la pluie. Les morts sortiront donc de leurs tombes comme des plantes qui poussent : « C’est Lui qui envoie les vents, annonciateurs au-devant de Sa miséricorde. Puis, lorsqu’ils portent une nuée lourde, Nous la dirigeons en faveur d’un pays mort, puis Nous en faisons descendre l’eau, puis Nous en faisons sortir toute espèce de fruits. Ainsi ferons-Nous sortir les morts. Peut-être vous rappelleriez-vous ? » (sourate 7, verset 57) « De Ses signes aussi, la terre que tu vois, humiliée. Puis quand Nous faisons descendre l’eau sur elle, elle gonfle et pousse. Oui, Celui qui lui donne vie est certes le Revivificateur des morts. Oui, Il est capable à toute chose. » (sourate 42, verset 39) Selon les enseignements du noble Coran, c’est un événement qui aura certainement lieu le jour de la résurrection : « Et puis, après cela vous mourrez, certes oui. Et puis, au jour de la résurrection, vous serez ressuscités. » (sourate 23, versets 15-16)
Avant le jour de la résurrection, les morts seront logés dans le purgatoire où ils attendront être ressuscités pour retourner dans leurs corps matériels. Pendant le temps où les morts demeurent dans le purgatoire, ils vivront dans un corps qui serait semblable à celui qu’ils possédaient pendant leur existence terrestre. Selon un hadith du vénéré Imam Sadeq (as) : « Quand Dieu prend l’âme d’un croyant, Il lui donne dans le purgatoire un corps pareil à celui qu’il possédait dans ce bas monde. Les gens qui les connaissaient autrefois le reconnaîtront vite, car ils seront comme ils étaient dans ce monde. (Ayatollah Djavadi Amoli : La résurrection dans le Coran, vol. 4, p. 223)
Le vénéré Imam Ali (as) a dit : « Les âmes se réunissent en groupe dans le purgatoire, dans les corps qui ressemblent à leur corps dans ce monde, et ils se parlent. » (Ibid., p. 226)