Abstract
Le Coran a été révélé par Dieu il y a de cela 14 siècles. Ce n’est pas un livre scientifique mais il inclut néanmoins quelques explications scientifiques dans un contexte religieux. Par ailleurs, ces explications n’ont jamais été en contradiction avec les résultats de la science moderne. Au contraire, certains faits découverts grâce à la technologie du 20ème siècle ont été révélés dans le Coran il y a de cela 14 siècles. Ceci nous prouve que le Coran est l’une des preuves les plus importantes qui proclame l’existence de Dieu.
LA CONCEPTION DE L’UNIVERS VUE À TRAVERS LE CORAN
Grâce aux données recueillies au 20ème siècle, on a découvert que l’Univers est né brusquement du néant. Cette théorie, qui est connue sous le nom du big bang, soutient que l’Univers est le résultat de cette grande explosion.
Nous avons déjà parcouru cette théorie dans son contexte historique en nous appuyant sur des preuves scientifiques dans le chapitre « du non-être à l’être ». Dans ce chapitre, nous verrons quels sont les faits scientifiques qui expliquent la création de l’Univers et qui nous avaient déjà été révélés dans le Coran.
Il existe des preuves très convaincantes concernant la théorie du big bang. La constante expansion de l’Univers et son illustration la plus significative sont : l’éloignement graduel des galaxies et des corps célestes les uns par rapport aux autres. Pour mieux comprendre ce phénomène, comparons l’Univers avec la surface d’un ballon qui est en train d’être gonflé. Tout comme les points sur la surface d’un ballon s’éloignent les uns des autres pendant que le ballon est gonflé, les objets dans l’espace s’éloignent les uns des autres pendant que l’Univers continue à se dilater.
Nous pouvons lire à ce sujet dans le Coran :
« Le ciel, Nous l’avons construit par Notre puissance et Nous l’étendons (constamment) dans l’immensité. » (Sourate 51, « les vents disperses », v. 47)
Dans un autre verset qui se rapporte aux cieux, nous pouvons lire :
« Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? » (Sourate 21, « les prophètes », v. 30)
Le terme arabe « ratk », qui est traduit dans ce verset par « former une masse compacte », signifie selon les dictionnaires arabes « toutes choses proches, solides, invulnérables, et unies dans une masse solide ». Il est donc utilisé dans une situation où deux morceaux différents forment une même entité. Le verbe « séparer » est traduit dans ce verset par le verbe arabe « fatk » qui signifie fendre un objet en état de « ratk ». La germination d’une graine et l’apparition de ses bourgeons sont par exemple exprimées par ce verbe.
Considérons maintenant à nouveau ce verset qui se réfère à un temps où les cieux et la terre étaient en état de « ratk ». Puis, ils se sont divisés en deux dans le sens du verbe « fatk ». C’est à dire que l’un d’entre eux s’est séparé et a poursuivi son chemin. En effet, lorsque nous observons les premiers instants du big bang, nous constatons que la tache appelée « œuf cosmique » contenait toute la matière présente dans l’Univers. Tout ce qui n’était pas encore créé, même les cieux et la terre, était contenu dans cette tache en état de « ratk ». Par la suite, cet « œuf cosmique » a explosé et toute la matière qu’il contenait est devenue « fatk ».
Si nous comparons les expressions de ce verset avec les résultats scientifiques, nous constatons qu’elles s’accordent parfaitement les unes avec les autres. N’oublions pas que ces résultats n’ont été découverts qu’au 20ème siècle.
LA CRÉATION DES CIEUX
Steven Weinberg, auteur du livre The First Three Minutes, a dit qu’un rapide coup d’œil suffisait pour que n’importe qui ait l’impression que le ciel et l’Univers soient « immuables ». En fait, si nous observons attentivement, nous remarquons que les nuages voguent devant la lune, que la voûte céleste tourne autour de l’étoile du pôle, que la lune croît et décroît en un peu plus de 28 jours et que cette même lune ainsi que les planètes se déplacent selon un plan défini par les étoiles. Cependant, nous savons que tout ceux-ci ne sont que des événements locaux causés par les mouvements de notre système solaire. Weinberg a également ajouté qu’en plus des planètes, les étoiles semblent aussi être immobiles.
« Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu’Il décide une chose, Il dit seulement : « Sois », et elle est aussitôt. »
(Sourate 2, « la vache », v. 117)
En effet, un coup d’œil rapide sur le ciel peut donner à celui qui l’observe le sentiment que tout y est très stable et régulier. Pourtant, ce n’est pas le cas : il existe bel et bien une grande activité dans le ciel qui, même si elle passe inaperçue à l’œil nu, a été rapportée il y a des siècles dans le Coran.
« Par le ciel aux voies parfaitement tracées ! » (Sourate 51, « les vents disperseurs », v. 7)
Le Soleil, une des milliards d’étoiles présentes dans l’Univers, se déplace en parcourant plus de 17 millions de kilomètres par jour dans l’espace. Ce voyage entrepris par le Soleil est décrit ainsi dans le Coran :
« Et le Soleil court vers un gîte qui lui est assigné : telle est la détermination du Tout-Puissant, de l’Omniscient. » (Sourate 36, « Ya-sîn », v. 38)
LE TOIT PROTÉGÉ
« Et Nous avons fait du ciel un toit protégé. Et cependant ils se détournent de ses signes. » (Sourate 21, « les prophètes », v. 32)
Presque tout le monde a déjà vu des images de la surface lunaire. Sa structure en surface est très inégale et ceci est dû aux innombrables météores qui s’y sont écrasées. La multitude de cratères formés par ces météores est l’une des caractéristiques particulières de la lune. Il paraît clair que n’importe quelle station spatiale ou n’importe quel site résidentiel établis sur la surface de la lune sans bouclier spécial serait très probablement démoli avant peu. La seule méthode pour empêcher ceci serait « de les protéger » de n’importe quelle façon.
Si « le toit protégé » n’existait pas, les dangers menaçant la Terre seraient sûrement plus nombreux que ceux présents sur cette image.
La Terre est dotée naturellement de cette protection à laquelle nous ne pensons presque jamais. Les gens n’ont donc pas besoin de prendre des mesures supplémentaires pour se protéger. L’atmosphère est capable de détruire tous les météores, petits ou grands, qui s’approcheraient de la Terre; elle est capable de filtrer tous les rayons nocifs provenant de l’espace et assure ainsi une fonction vitale pour la permanence de la vie humaine.
De nombreux rayons nuisibles et même mortels provenant du Soleil et d’autres étoiles atteignent la Terre. Les explosions d’énergie, ainsi que les flamboiements qui ont lieu dans le Soleil, constituent la source principale de ces rayons nocifs puisque le Soleil est l’étoile la plus proche de la Terre.
Lors de ces flamboiements solaires, un nuage de plasma est rejeté dans l’espace à une vitesse moyenne de 1.500 km/s. Ce nuage de plasma, composé de protons positivement chargés et d’électrons négativement chargés, est électriquement conducteur. Comme le nuage s’approche de la Terre à une vitesse de 1.500 km/s, il commence à produire un courant électrique sous l’effet du champ magnétique qui se trouve autour de la Terre. Puis, ce champ magnétique terrestre exerce une force de poussée sur ce nuage de plasma qui est traversé par un courant. Cette force arrête le mouvement du nuage et le garde à une certaine distance de la Terre. Jetons maintenant un coup d’œil à la puissance de ce nuage de plasma qui « est arrêté » avant d’atteindre la Terre.
Bien que ce nuage de plasma soit arrêté par le champ magnétique de la Terre, ses effets sont encore bien visibles depuis la Terre. À la suite d’éclairs puissants, les transformateurs électriques des lignes au voltage élevé ainsi que les fusibles des réseaux électriques peuvent exploser, et les réseaux de transmission peuvent se trouver endommagés.
Dans une explosion dite de tache solaire, l’énergie libérée est équivalente à 100 milliards de fois la bombe atomique lâchée sur Hiroshima. Cinquante-huit heures après l’éclair produit, une activité extrême peut être observée sur l’aiguille d’une boussole, et la chaleur peut s’élever jusqu’à 2.500°C à une distance d’environ 250 kilomètres au-dessus de l’atmosphère.
Il existe également un autre courant de particules, appelé « vent solaire », qui est diffusé par le Soleil à une vitesse d’approximativement 400 km/s. Ces vents solaires sont contrôlés par une couche de particules électriquement chargées appelée : « Ceinture de Radiation Van Allen ». Cette ceinture se forme sous l’effet du champ magnétique terrestre et elle empêche les vents solaires de créer des dommages sur Terre. Cette couche de particules n’est possible que grâce aux caractéristiques spécifiques du noyau de la Terre. En effet, le noyau contient des métaux magnétiques tels que le fer et le nickel. La caractéristique la plus importante de ce noyau est qu’il se compose de deux structures distinctes : le noyau intérieur est solide alors que le noyau externe est liquide. Les deux couches du noyau se déplacent constamment l’une autour de l’autre. C’est de ce mouvement que naît l’effet magnétique contenu dans les métaux et qui permet la formation d’un champ magnétique. La ceinture de Van Allen n’est alors qu’une extension de ce champ magnétique qui atteint les couches extérieures de l’atmosphère. Ce champ magnétique protège la Terre contre tout danger provenant de l’espace. Ainsi les vents solaires ne peuvent pas passer à travers la ceinture de Van Allen qui se situe à quelques 65.000 km de la Terre. Lorsque, sous forme de particules électriquement chargées, ils pénètrent ce champ magnétique, ils se décomposent instantanément et coulent autour de la ceinture.
Comme la ceinture de Van Allen, l’atmosphère de la Terre protège cette dernière contre les effets destructifs de l’espace. Nous avons déjà mentionné que l’atmosphère protège la Terre contre les météores. Ce n’est cependant pas son unique caractéristique. Soulignons aussi la température de -273°C de l’espace extra atmosphérique, appelée « le zéro absolu », qui aurait un effet dévastateur sur les populations si l’atmosphère n’augmentait pas en permanence les températures de la Terre.
Ce qui est plus intéressant est que l’atmosphère laisse passer seulement les rayons inoffensifs, les ondes radio et la lumière visible, qui sont tous des caractéristiques essentielles pour la vie. Les rayons ultraviolets, qui ne pénètrent que partiellement à travers l’atmosphère, sont très importants pour la photosynthèse des plantes et pour la survie de tous les êtres vivants. Cette radiation, très fortement émise par le Soleil vers la Terre, est filtrée à l’aide de la couche d’ozone de l’atmosphère et seule la partie nécessaire à notre survie l’atteint. Les rayons du soleil sont donc une des conditions indispensables à la vie.
Brièvement, il existe donc un excellent système qui entoure la Terre et la protège contre des dangers externes. Dans le Coran, cette protection que détient la Terre est indiquée dans le verset suivant :
« Et Nous avons fait du ciel un toit protégé. Et cependant ils se détournent de ses signes. » (Sourate 21, « les prophètes », v. 32)
Il n’existe aucun doute qu’il était impossible, au 7ème siècle, de connaître les qualités protectrices de l’atmosphère ou l’existence de la ceinture de Van Allen. Cependant, l’expression « un toit protégé » désigne parfaitement les agents protecteurs de la Terre qui n’ont pas été découverts avant les temps modernes. Ainsi, lorsque que le verset ci-dessus définit les cieux comme étant « un toit protégé », il prouve sans aucun doute que le Coran a été révélé par un Créateur qui a la connaissance absolue.
LA RELATIVITÉ DU TEMPS
La relativité du temps est une réalité scientifique qui a été prouvée au début du 20ème siècle. Cependant, jusqu’à ce qu’Einstein ait avancé sa « théorie de la relativité », personne n’avait jamais pensé que le temps pouvait être relatif et contingent en vitesse et en masse.
« C’est Lui qui vous a soumis la terre : parcourez donc ses grandes étendues. Mangez de ce qu’Il vous fournit. Vers Lui est la Résurrection.« (Sourate 67, « la royauté », v. 15)
À une exception près cependant : le Coran. Il a en effet rapporté des informations sur la relativité du temps ! Les trois versets qui y sont associés sont les suivants :
« Et ils te demandent de hâter (l’arrivée) du châtiment. Jamais Dieu ne manquera à Sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. » (Sourate 22, « le pèlerinage », v. 47)
« Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Sourate 32, « la prosternation », v. 5)
Les anges ainsi que le Roûh (l’Esprit c’est-à-dire Djibrîl) montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. » (Sourate 70, « les voies ascensionnelles », v. 4)
Cette référence du Coran à la relativité du temps a été révélée en 610 et elle constitue une autre preuve qu’il s’agit de toute évidence d’un livre divin.
LA RONDEUR DE LA TERRE
L’arabe, la langue du Coran, est fort riche et développé. Son vocabulaire est très vaste et les mots peuvent avoir plusieurs significations. Pour cette raison, certains des verbes arabes ne peuvent être traduits dans d’autres langues que par des mots simples aux sens limités. Par exemple, le verbe « hashiya » signifie « craindre avec étonnement » (d’autres mots sont utilisés pour d’autres types de craintes) ou bien le mot « karia » est utilisé pour définir soit « une adversité qui frappe » soit « le jour de la résurrection ».
Un autre de ces verbes est « tekvir ». En français, ce verbe signifie « faire qu’une chose s’enroule autour d’une autre, puis la plier comme un vêtement rangé ». Soulignons que dans les dictionnaires arabes ce mot est utilisé pour définir une action d’enrouler une chose autour d’une autre, à la manière dont on se coiffe d’un turban. Lisons maintenant le verset où le verbe « tekvir » est utilisé :
« Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit. » (Sourate 39, « les groupes homogènes », v. 5)
L’information apportée dans le verset ci-dessus et qui mentionne le fait que le jour et la nuit s’enveloppent mutuellement, inclut des informations précises sur la forme du monde. Car cette situation ne peut être vraie que si la Terre est ronde. Ceci nous montre que dans le Coran, la rondeur de la Terre a été mentionnée.
L’astronomie en ce temps-là, décrivait pourtant la Terre différemment. À cette époque, on pensait que le monde était plat et par conséquent, tous les calculs et toutes les explications scientifiques étaient basés sur cette croyance. Mais le Coran qui est la parole de Dieu qui contient de toute évidence les mots les plus adaptés pour décrire l’Univers est venu corriger ces erreurs.
LA FONCTION DES MONTAGNES
Selon les découvertes géologiques, les montagnes se sont formées suite aux mouvements et aux collisions de plaques énormes qui constituent la croûte de la Terre. Ces plaques sont si grandes qu’elles portent l’ensemble des continents. Quand deux plaques se heurtent, l’un des continents glisse habituellement sous un autre et les débris qui se trouvent entre eux s’élèvent. Les grandes courbes qui se trouvent dans les débris comprimés forment ainsi les montagnes, puisqu’elles sont plus élevées que leurs environnements. Cependant, cette saillie qui définit les montagnes continuent sous terre aussi bien que sur terre. Cela signifie donc que ces montagnes ont une partie qui se prolonge vers le bas aussi grande que celle qui est visible. Ces prolongements vers le bas empêchent la croûte de la Terre de glisser sur la couche de magma ou entre ses propres couches.
Ainsi que le clarifie cette explication, l’une des caractéristiques la plus étonnante des montagnes est la formation aux points de conjonction des plaques terrestres qui sont fortement pressées ensemble quand elles se rapprochent, et les maintiennent. Nous pouvons ainsi comparer les montagnes aux clous qui tiennent deux planches de bois.
En outre, la pression que les montagnes exercent sur la croûte terrestre, due à leurs énormes masses, empêche que les mouvements de magma, qui se trouvent dans le noyau de la Terre, ne l’atteignent et ne détruisent la croûte terrestre. La couche centrale de la Terre, appelée le noyau, est une zone composée de substances devenues liquides après avoir été en contact avec des températures s’élevant à plusieurs milliers de degrés. Les mouvements qui s’opèrent dans le noyau provoquent la séparation de régions qui se forment entre les plaques constituant la Terre. Les montagnes qui se forment alors dans ces régions obstruent des mouvements ascendants et protègent le monde contre des tremblements de terre violents.
Il est très intéressant de noter que ces faits techniques découverts par la géologie moderne, ont été indiqués dans le Coran il y a de cela des siècles. Dans un verset décrivant les montagnes, nous pouvons lire :
« Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l’empêcher de basculer avec vous; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. » (Sourate 31, « Lokman », v. 10)
Grâce à ce verset, le Coran a réfuté une croyance superstitieuse qui était alors communément acceptée. Ayant une connaissance astronomique primitive comme beaucoup d’autres communautés de leur temps, les Arabes pensaient que les cieux s’élevaient au-dessus des montagnes. Il s’agissait là d’une croyance traditionnelle qui a été par la suite ajoutée à l’explication de l’Univers dans l’Ancien Testament. Cette croyance soutenait qu’il existait d’immenses montagnes aux deux extrémités d’un monde plat : on les appelait les « contreforts » des cieux. On les imaginait comme étant deux piliers qui soutenaient les cieux au-dessus de la terre. Le verset ci-dessus a réfuté cette allégation en affirmant que les cieux ne comportaient aucun « pilier ». La véritable fonction géologique des montagnes qui consiste à empêcher les tremblements de terre a donc été révélée dans le Coran.
Un autre verset souligne le même point :
« Et Nous avons placé des montagnes fermes dans la terre, afin qu’elle ne s’ébranle pas en les (entraînant). Et Nous y avons placé des défilés servant de chemins afin qu’ils se guident. » (Sourate 21, « les prophètes », v. 31)
LA PLUIE
La pluie est l’un des facteurs les plus importants de la vie sur terre. Elle est un préalable à la présence de la vie sur terre. La pluie, bénéfique et indispensable à tout être vivant, est mentionnée dans divers versets du Coran avec des informations substantielles concernant sa formation, ses proportions et ses effets. L’impossibilité que de telles informations puissent avoir été connues au moment de la révélation du Coran nous prouve encore une fois qu’il représente la parole de Dieu. Examinons maintenant cette information.
La quantité de pluie
Dans le onzième verset de la sourate « l’ornement », la pluie est définie comme étant de l’eau qui est envoyée vers le bas suivant une mesure :
« Celui qui a fait descendre l’eau du ciel avec mesure et avec laquelle Nous ranimons une cité morte (aride). Ainsi vous serez ressuscités. » (Sourate 43, « l’ornement », v. 11)
Cette « mesure » mentionnée dans ce verset fait appel à certaines caractéristiques de la pluie. Tout d’abord, la quantité de pluie qui tombe sur terre est toujours identique. On estime qu’en une seconde, 16 millions de tonnes d’eau s’évaporent de la terre. Ce nombre est exactement égal à la quantité d’eau qui tombe sur terre en une seconde. Conclusion : l’eau circule sans interruption en un cycle équilibré selon une « mesure ».
Une autre règle précisée concernant la pluie est sa vitesse de chute. L’altitude minimum des nuages de pluie est de 1200 mètres. Une fois lâché de cette hauteur, un objet d’une taille et d’un poids identiques à une goutte de pluie, accélère sans cesse et tombe sur terre à une vitesse de 558 km/h.
Il est clair que n’importe quel objet qui frapperait la terre à cette vitesse serait gravement endommagé. Si la pluie tombait d’une autre manière, toutes les terres moissonnées seraient détruites, les zones résidentielles, les maisons et les voitures seraient endommagées, les gens ne pourraient plus marcher dans les rues sans prendre de précautions supplémentaires. De plus, ces calculs n’ont été faits que pour des nuages situés à 1200 mètres d’altitude, alors qu’il existe également des nuages de pluie qui s’élèvent à une altitude de 10.000 mètres.
Une goutte de pluie tombant d’une telle hauteur devrait atteindre une vitesse destructrice. Mais le scénario écrit pour la pluie a décidé de la mettre en scène d’une autre façon. Quelle que soit leur hauteur de départ, la vitesse moyenne des gouttes de pluie n’est que de 8 à 10 km/h quand elles atteignent la terre, et ceci grâce à la forme spéciale qu’elles prennent. Cette forme spéciale augmente l’effet de frottement contenu dans l’atmosphère et empêche que les gouttes de pluie ne dépassent une certaine vitesse « limite ». (De nos jours, les parachutes sont conçus en utilisant cette technique.)
Ce n’est pas tout au sujet des « règles » de la pluie. Par exemple, soulignons qu’au sein des couches atmosphériques où se forme la pluie, la température peut baisser jusqu’à -40°C. En dépit de ceci, les gouttes de pluie ne se transforment jamais en particules de glace. (Ce qui impliquerait certainement une menace mortelle pour les créatures vivant sur terre.) La raison est que l’eau de l’atmosphère est de l’eau pure. L’eau pure ne gèle pas, même à des températures très basses.
La formation de la pluie
Pendant longtemps, la formation de la pluie constituait un grand mystère pour les hommes. Ce n’est seulement qu’après l’invention de radars météorologiques qu’il a été possible de comprendre le mécanisme de la formation de la pluie. Celle-ci se déroule en trois étapes : d’abord, « la matière première » de la pluie monte vers le ciel; puis, des nuages se forment et finalement, les gouttes de pluie apparaissent. Ces étapes sont clairement définies dans le Coran depuis des siècles;
« Dieu, c’est Lui qui envoie les vents qui soulèvent des nuages, puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. Puis, lorsqu’Il atteint avec elle qui Il veut parmi Ses serviteurs, les voilà qui se réjouissent. » (Sourate 30, « les Gréco-romains », v. 48)
Jetons maintenant un coup d’œil aux trois étapes mentionnées dans ce verset :
La première étape : « Dieu, c’est Lui qui envoie les vents… »
Les innombrables bulles d’air formées par l’écume des océans éclatent et causent l’éjection de particules d’eau vers le ciel. Ces particules, qui sont riches en sel, sont alors emportées par les vents et se déplacent en direction de l’atmosphère. Ces particules, qu’on nomme aérosols, forment alors des nuages sous forme de gouttelettes infimes en rassemblant autour d’elles-mêmes toute la vapeur d’eau émanant des mers, par un mécanisme appelé « piège à eau ».
La deuxième étape : « qui soulèvent des nuages; puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. »
Les nuages sont donc formés à partir de vapeur d’eau qui se condense autour de ces cristaux de sel ou autour des particules de poussière qui se trouvent dans le ciel. Puisque les gouttes d’eau qui se trouvent à l’intérieur de ces derniers sont très petites (elles ont un diamètre compris entre 0,01 et 0,02 millimètres), les nuages sont suspendus dans l’air et s’étendent dans le ciel. C’est ainsi que le ciel est couvert de nuages.
« C’est Lui qui, du ciel, a fait descendre de l’eau qui vous sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux. D’elle, Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits. Voilà bien là une preuve pour des gens qui réfléchissent. » (Sourate 16, « les abeilles », v. 10-11)
La troisième étape : « Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. »
Dans cette étape, les particules d’eau qui entourent les cristaux de sel et les particules de poussière prennent petit à petit du volume. C’est ainsi que les gouttes se forment et, devenant plus lourdes que l’air, se détachent des nuages et commencent à tomber sur terre sous forme de pluie. Chaque étape de la formation de la pluie est annoncée dans les versets du Coran. En outre, ces étapes sont expliquées dans l’ordre où elles ont réellement lieu… Comme beaucoup d’autres phénomènes naturels, c’est encore le Coran qui en fournit la description la plus judicieuse sans compter le fait qu’elle a été faite il y a des siècles à un moment où il n’y avait pas la moindre avancée de la science humaine.
La pluie ou comment donner vie à une terre morte
Dans le Coran, plusieurs versets attirent notre attention sur une fonction particulière de la pluie : Dieu « fait revivre par elle une contrée morte ». On rencontre ce même sens dans le verset suivant :
« Nous fîmes descendre du ciel une eau pure et purifiante, pour faire revivre par elle une contrée morte, et donner à boire aux multiples bestiaux et hommes que Nous avons créés. » (Sourate 25, « la différenciation absolue », v. 48-49)
En plus de sa capacité à pourvoir la terre en eau, ce qui est indispensable aux êtres vivants, la pluie a également un effet fertilisant. Les gouttes de pluie, qui atteignent les nuages après s’être évaporées des mers, contiennent certaines substances « qui donneront vie » à une terre morte. Ces gouttes « qui donneront vie » à une terre morte sont appelées « gouttes de tension de surface ». Elles se forment au niveau supérieur de la surface d’une mer, qui est à son tour appelée « couche micro » par les biologistes. À l’intérieur de cette couche, qui est plus mince qu’un dixième de millimètre, il y a plusieurs résidus organiques dus à la pollution des algues et des zooplanctons microscopiques. Certains de ces résidus emmagasinent quelques éléments rares qui se trouvent dans l’eau de mer tel que le phosphore, le magnésium, le potassium ainsi que certains métaux lourds comme le cuivre, le zinc, le cobalt et le plomb. Ces gouttes chargées d’engrais sont alors soulevées jusqu’au ciel par les vents et, après un moment, retombent sur terre en même temps que les gouttes de pluie. Ce qui permet aux graines et aux plantes terrestres de trouver à leur tour divers sels et éléments minéraux nécessaires à leur croissance… Nous pouvons lire à ce sujet dans le Coran :
« Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu’on moissonne. » (Sourate 50, « Qâf », v. 9)
Ces sels qui tombent en même temps que la pluie sont représentatifs de certains engrais (calcium, magnésium, potassium etc.) utilisés pour augmenter la fertilité. Les métaux lourds trouvés dans ces types d’aérosols sont également des éléments qui augmentent la fertilité du sol et assurent un meilleur développement des plantes. Les forêts se développent et s’alimentent pareillement à l’aide de ces aérosols d’origine marine. Ce sont 150 millions de tonnes d’engrais qui tombent sur la surface totale de la terre chaque année. À défaut d’une telle fertilisation naturelle, il n’existerait que peu de végétation sur terre et l’équilibre écologique serait endommagé. Ce qui est plus intéressant est que cette vérité, découverte par la science moderne, a été annoncée par Dieu dans le Coran il y a de cela plusieurs siècles.
LES VENTS FÉCONDANTS
Dans le Coran, les vents sont qualifiés de « vents fécondants ».
« Et Nous envoyons les vents fécondants (pour charger lourdement les nuages de pluie); et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et que vous n’êtes pas en mesure de conserver. » (Sourate 15, « al-Hijr », v. 22)
En arabe, le mot « fécondant » signifie « fécondation des plantes et des nuages ». La science moderne a prouvé en effet que les vents avaient deux fonctions. Les vents, tels qu’ils ont été mentionnés auparavant, fécondent les nuages en apportant les cristaux nécessaires à la formation des gouttes de pluie et ils fécondent également les plantes.
Les plantes rejettent dans l’air des graines de pollen qui comportent des cellules contenant des spermatozoïdes. La plupart des plantes ont été idéalement créées pour récupérer le pollen que le vent transporte. Les pommes de pin, certaines fleurs qui pendent et quelques autres plantes comportent des canaux qui sont sensibles aux courants d’air, et qui par la suite propagent ces graines vers d’autres plantes de la même espèce. Les graines de pollen contenant les spermatozoïdes atteignent les organes reproducteurs grâce à ces canaux. Le pollen atteignant l’ovule fertilise l’œuf, ce qui a le pouvoir de transformer les ovules en graines.
LE CARACTÈRE UNIQUE DE L’EMPREINTE DIGITALE
L’empreinte digitale, qui est la configuration visible que la peau prend sur le bout du doigt, est absolument unique. Chaque personne vivant sur terre a des empreintes digitales uniques. Tous les hommes qui ont vécu jusqu’à aujourd’hui ont toujours eu des empreintes digitales différentes. De plus, ces empreintes restent intactes durant toute la vie à moins qu’un accident ne survienne à la personne à qui elles appartiennent.
C’est pourquoi l’empreinte digitale est reconnue comme étant une sorte de « carte d’identité » très importante et elle est largement utilisée dans ce sens sur terre.
Les empreintes digitales de chaque individu ayant vécu sur terre sont toutes uniques.
Il y a de cela deux siècles, la fonction de l’empreinte digitale n’était pas si importante, car ce n’est qu’à la fin du 19ème siècle que l’on a découvert que toutes les empreintes digitales étaient distinctes les unes des autres. En 1880, Henry Fould, un scientifique anglais, a souligné, dans un article édité dans Nature, que les empreintes digitales des gens ne subissaient aucun changement durant toute leur vie. Ainsi, des suspects pouvaient être reconnus coupables grâce aux empreintes digitales qu’ils laissaient sur des surfaces telles que le verre.32 En 1884, un meurtre a été pour la première fois résolu grâce au moyen d’identification que les empreintes digitales avaient fourni aux enquêteurs. Depuis, les empreintes digitales sont devenues une méthode importante d’identification. Cependant, avant le 19ème siècle, il est clair que personne n’avait jamais pensé au fait que la forme onduleuse du bout du doigt ait eu une quelconque signification.
Au 7ème siècle déjà, le Coran a précisé que les bouts des doigts des êtres humains comportaient une caractéristique importante :
« L’homme (le mécréant), pense-t-il que Nous ne réunirons jamais ses os? Mais si ! Nous sommes capable de remettre à leur place les extrémités de ses doigts. » (Sourate 75, « la résurrection », v. 3-4)
LA NAISSANCE DE L’HOMME
Divers points sont traités dans le Coran pour inviter les gens à croire. Parfois ce sont les cieux, parfois les animaux et parfois les plantes qui sont mis en évidence pour confirmer à l’homme l’existence de Dieu. Plusieurs versets attirent aussi l’attention des gens sur leur propre création. Ces versets rappellent à l’homme comment il est venu au monde, quelles étapes il a traversé et quelle est son essence :
« C’est Nous qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-vous donc pas (à la résurrection) ? Voyez-vous donc ce que vous éjaculez (le sperme) : est-ce vous qui le créez ou (en) sommes-Nous le Créateur ? » (Sourate 56, « l’événement attendu », v. 57-59)
La création de l’homme et son aspect miraculeux est également soulignée dans beaucoup d’autres versets. Quelques-unes de ces données sont si détaillées qu’il apparaît totalement impossible qu’une personne vivant au 7ème siècle ait pu les connaître. Étudions certaines d’entre elles :
1. L’homme n’est pas créé à partir de la semence complète, mais seulement à partir d’une partie infime de celle-ci (spermatozoïdes).
2. Le mâle détermine le sexe du bébé.
3. L’embryon humain s’accroche à l’utérus de la mère comme une sangsue.
4. L’humain se développe dans trois régions obscures de l’utérus.
« Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils les créateurs? Ont-ils créé les cieux et la terre ? Mais ils n’ont plutôt aucune conviction. » (Sourate 52, « le Mont Tor », v. 35-36)
Les gens vivant à l’époque où le Coran a été révélé se doutaient probablement que la substance élémentaire de la naissance était liée à la semence que le mâle émettait lors d’une relation sexuelle. De plus, la naissance d’un bébé après une période de grossesse de neuf mois était évidemment un évènement observable ne nécessitant guère d’autres recherches. C’est pourquoi, il est clair que les données avancées ci-dessus dépassaient le niveau de connaissances que les gens détenaient à cette époque. Celles-ci n’ont d’ailleurs pu être vérifiées que grâce au développement de la science au 20ème siècle.
Examinons-les maintenant une par une.
Une goutte de semence
Lors d’une relation sexuelle, 250 millions de spermatozoïdes sont émis en même temps par le mâle. Les spermatozoïdes entreprennent alors un voyage ardu de cinq minutes au sein du corps de la femme jusqu’à ce qu’ils atteignent l’ovule. Seulement mille de ces 250 millions de spermes réussiront à l’atteindre. L’ovule, qui a la moitié de la taille d’un grain de sel, ne laisse rentrer à l’intérieur d’elle qu’un seul de ces spermatozoïdes. En d’autres termes, l’essence de l’homme n’est pas le résultat d’une semence complète mais seulement d’une petite partie de celle-ci. Ceci est expliqué dans le Coran :
« L’homme pense-t-il qu’on le laissera sans obligation à observer (et qu’il ne sera pas puni pour ses mauvais actes)? N’était-il pas une goutte de sperme éjaculé ? » (Sourate 75, « la résurrection », v. 36-37)
Comme nous l’avons vu, le Coran nous informe que l’homme n’est pas créé à partir d’une semence complète mais seulement d’une petite partie de celle-ci. L’insistance particulière de cette révélation à annoncer un fait qui n’a été découvert que par la science moderne est une preuve que son origine est divine.
Le mélange dans la semence
« Ô homme ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, le Noble, qui t’a créé, puis modelé et constitué harmonieusement ? Il t’a façonné dans la forme qu’Il a voulue. » (Sourate 82, « la fissuration », v. 6-8)
Le liquide appelé semence ne comporte pas que des spermatozoïdes. Il est composé d’un mélange de différents fluides. Ces derniers ont différentes fonctions telles que : contenir le sucre nécessaire pour fournir l’énergie aux spermatozoïdes, neutraliser les acides à l’entrée de l’utérus et créer l’environnement propice à un meilleur déplacement des spermatozoïdes.
Il est assez intéressant de noter que lorsque la semence est mentionnée dans le Coran, elle est qualifiée de fluide mêlé :
« En effet, Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme mélangé (aux composantes diverses) pour le mettre à l’épreuve. (C’est pourquoi) Nous l’avons fait entendant et voyant. » (Sourate 76, « l’Homme », v. 2)
Dans un autre verset, le spermatozoïde est défini comme étant un mélange et Dieu souligne dans le Coran que l’homme se trouve à l’ »origine » de ce mélange :
« Qui a bien fait tout ce qu’Il a créé. Et Il a commencé la création de l’homme à partir de l’argile, puis Il tira sa descendance d’une goutte d’eau vile (le sperme). » (Sourate 32, « la prosternation », v. 7-8)
Le mot arabe « sulala », traduit par « goutte » signifie « partie essentielle ou supérieure de quelque chose ». Quelle que soit son implication, il signifie « partie d’un tout ». Ceci prouve que le Coran est l’expression d’une volonté qui connaît la création de l’homme jusque dans ses moindres détails. Cette volonté n’est autre que le Créateur de l’homme.
La détermination du sexe d’un bébé
Jusqu’à une date assez récente, on pensait que le sexe d’un bébé était déterminé à la fois par les gènes du mâle et ceux de la femelle. Les disciplines qui se sont développées au 20ème siècle, telles que la génétique et la microbiologie ont prouvé que la femelle n’avait aucun rôle dans le processus.
Deux parmi les 46 chromosomes qui déterminent la structure d’un être humain sont appelés « chromosomes sexuels ». Ces chromosomes sont schématisés par les lettres « XY » chez le mâle et par les lettres « XX » chez les femelles, tout simplement parce que leurs formes ressemblent à ces lettres. Le chromosome Y est celui qui ne porte que des gènes masculins.
La formation d’un bébé commence par l’union de deux chromosomes : l’un appartenant au père et l’autre à la mère. Puisqu’une femelle ne détient que des chromosomes X, ses cellules reproductrices (ovules) ne contiendront que ceux-ci. Les mâles, quant à eux détiennent des chromosomes X et Y; la moitié de leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes) sera X et l’autre moitié sera Y. Ainsi, si un ovule s’unit avec un sperme contenant un chromosome X, la progéniture sera femelle; si elle s’unit avec un sperme contenant un chromosome Y, la progéniture sera mâle.
En d’autres termes, le sexe d’un bébé est déterminé par le chromosome masculin (X ou Y) qui s’unira avec le chromosome de la femelle.
Rien de cela n’était connu jusqu’à la découverte de la génétique au 20ème siècle. En effet, dans de nombreuses cultures, on croyait que le sexe d’un bébé était déterminé par l’état (santé, etc.) du corps de la mère. C’est pour cette raison que les femmes étaient blâmées lorsqu’elles donnaient naissance à des filles. (Cette croyance primitive est d’ailleurs toujours en vigueur.)
Treize siècles avant que les gènes n’aient été découverts, le Coran nous a donné l’information qui contredisait cette pensée. Dans un des versets, nous pouvons lire que le fait d’être mâle ou femelle dépend d’une seule goutte de semence : ceci signifie que l’origine du sexe ne dépend pas de la femme mais de l’homme…
« C’est Lui qui crée les deux éléments de couple, le mâle et la femelle, d’une goutte de sperme quand elle est éjaculée. » (Sourate 53, « l’étoile », v. 45-46)
L’adhérence s’accrochant à l’utérus
Quand le spermatozoïde mâle s’unit avec l’ovule de la femelle comme nous le voyons ci-dessus, l’essence du bébé à naître est déjà formée. Cette cellule unique, connue chez les biologistes, sous le nom de « zygote » commence immédiatement à se reproduire en se divisant et devient par la suite un « morceau de chair ».
Le zygote ne passe cependant pas sa période de développement dans le vide. Il s’accroche à l’utérus tout comme des racines fermement fixées à la terre par leurs vrilles. Par ce lien, le zygote obtient du corps de la mère les substances essentielles à son développement.
Un tel détail ne pouvait bien sûr pas être connu sans connaissance approfondie de la médecine. Il est évident que personne ne possédait un tel savoir il y a de cela 14 siècles. Cependant, dans le Coran, Dieu décrit continuellement le zygote se développant dans l’utérus de la mère comme étant une « adhérence de sang» :
« Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé (toute chose), qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble. » (Sourate 96, « l’adhérence », v. 1-3)
« L’homme pense-t-il qu’on le laissera sans obligation à observer (et qu’il ne sera pas puni pour ses mauvais actes)? N’était-il pas une goutte de sperme éjaculé ensuite une adhérence; puis (Dieu) l’a créé et formé harmonieusement; puis en a fait alors les deux éléments de couple; le mâle et la femelle ? » (Sourate 75, « la résurrection », v. 36-39)
Le mot arabe « adhérence » décrit « une chose qui s’accroche ». Le mot est généralement employé pour décrire l’action des sangsues s’accrochant à un corps pour sucer son sang. C’est évidemment le meilleur mot possible pour décrire l’action du zygote s’accrochant à la paroi de l’utérus et absorbant sa subsistance.
Le Coran a encore davantage à révéler au sujet du zygote.
Après s’être parfaitement accroché à l’utérus, le zygote commence à se développer. L’utérus de la mère est cependant rempli d’un fluide appelé « liquide amniotique » qui à son tour entoure le zygote. La fonction la plus importante de ce « liquide amniotique », dans lequel le bébé se développera, est de protéger le bébé contre des coups venant de l’extérieur. Dans le Coran, ce fait est indiqué comme suit :
« Ne vous avons-Nous pas créés d’une eau vile que Nous avons placée dans un reposoir sûr. » (Sourate 77, « les déchaînés », v. 20-21)
Toute cette information fournie par le Coran au sujet de la formation de l’homme, démontre que ce livre nous est parvenu par une source qui connaissait cette formation jusque dans ses moindres détails.
Ceci atteste une fois de plus que le Coran est la parole de Dieu. Il serait absolument déraisonnable de prétendre que l’information rapportée par le Coran au sujet de la naissance est le résultat d’une pure coïncidence: il existe trop de détails contenus dans le Coran pour que la vérité décrite en tout point soit le résultat du hasard.
Chacune des descriptions du Coran est vraie tout simplement parce que ses versets sont la parole de Dieu. Puisque c’est Dieu qui a créé et a formé l’homme dans l’utérus de la mère, c’est à Lui seul qu’appartiennent les mots qui décrivent le mieux ce processus. Dieu qui nous a tous créés de manière semblable, décrit le commencement de nos vies dans un autre verset :
« Nous avons certes créé l’homme (Adam) d’un extrait d’argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence; et de l’adhérence Nous avons créé un embryon, puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l’avons transformé en une toute autre création. Gloire à Dieu, le Meilleur des créateurs ! » (Sourate 23, « les croyants », v. 12-14)