Abstract
Votre Dieu est un Dieu Unique ! Il n’y a de Dieu que Lui : Celui qui fait misรฉricorde, le Misรฉricordieuxย ยป
(Sourate Al-Baqarah, II, 163)
ย Allรขh, le Crรฉateur de l’Univers, est Un et Unique. Il n’a pas d’associรฉ dans la crรฉation et l’administration de l’Univers.
Nous voyons que le mรฉcanisme de la crรฉation est en action et en ordre parfait, et qu’il ne prรฉsenta nulle aucun chaos ni aucun dรฉsordre. Ayant en vue cet ordre et cet arrangement, nous pouvons trรจs bien rรฉaliser qu’il y a seulement Un Etre Omnipotent et Omniscient qui contrรดle la totalitรฉ de ce mรฉcanisme. C’est Lui que nous appelons Dieu ou Allรขh.
ย Tous les Prophรจtes envoyรฉs par Lui dans ce monde, nous ont appris qu’Il est Un et Unique.
Nous Musulmans, croyons que tous les รชtres humains sont les serviteurs d’Allรขh et que toute chose est crรฉรฉe par Lui. Nous adorons seulement cet Un et Unique Allรขh.
La vรฉracitรฉ
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Craignez Dieu ! Parlez avec droiture afin qu’Il rรฉforme votre conduite…ย ยป
(Sourate Al-Ahzab, XXIII, 70)
La vรฉracitรฉ est l’une des bases fondamentales de l’รฉtablissement de relations sociales mutuelles. C’est pourquoi, l’Islam a attachรฉ une grande importance ร la vรฉracitรฉ, considรฉrรฉe comme une valeur morale ; le Coran la mentionne en diverses occasions. Les gens ont confiance en l’homme qui parle avec droiture et vรฉracitรฉ. Ils le tiennent en haute estime et admettent comme vrai tout mot qu’il prononce.
En revanche, si l’homme dit des mensonges, des sottises et des extravagances, il perd tout crรฉdit aux yeux des gens ; et le Tout-Puissant Allรขh est aussi mรฉcontent de lui.
Si nous parlons toujours sagement et que nous sommes vรฉridiques, Allรขh nous aide ร faire des choses bonnes et bรฉnรฉfiques, et ร mener une vie prospรจre. Nous devrions nous rappeler toujours que la vรฉracitรฉ est la base de la dignitรฉ et de l’honneur de l’homme.
Allรขh – Le bon
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Dieu est trรจs bon et trรจs gรฉnรฉreux envers Ses crรฉaturesย ยป
(Sourate Al-Baqarah, II, 217)
Allรขh que nous adorons est juste. Il est bon envers toutes Ses crรฉatures, et Il n’est injuste envers personne. Il rรฉcompense ceux qui accomplissent de bonnes actions. En revanche, ceux qui commettent de mauvaises actions doivent recevoir la punition appropriรฉe.
Allรขh aime Ses crรฉatures. Il les aide et les guide dans le droit chemin par l’intermรฉdiaire des Prophรจtes.
Allรขh veut que tous les รชtres humains fassent de bons actes afin qu’ils mรจnent une vie heureuse et prospรจre. Il veut aussi que ceux qui commettent de mauvais actes, dus ร leur ignorance, puissent renoncer ร leurs voies inconvenables, se repentir sincรจrement de leurs pรชchรฉs et commencer ร accomplir de bons actes.
Allรขh veut la bontรฉ et le bonheur pour tout le monde, et Il est trรจs bon envers tout le monde.
L’effort et le succรจs
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย L’homme ne possรจdera que ce qu’il aura acquis pas ses effortsย ยป
(Sourate Al-Najm, LIII, 39)
Il n’y a pas de doute concernant le fait que l’homme ne peut rรฉaliser aucun progrรจs sans effort ni travail dur. Par exemple, quelqu’un qui รฉtudie de tout son cลur devient savant. De la mรชme faรงon, le fermier qui laboure la ferme, y sรจme les graines et l’irrigue, est rapidement rรฉcompensรฉ par la rรฉcolte. En revanche, celui qui est paresseux, indolent et ne faisant rien, est en butte ร des malheurs et des ennuis. L’indolence et l’irresponsabilitรฉ produisent pauvretรฉ et chagrin ; c’est ce que l’Islam dรฉteste beaucoup. L’Islam considรจre le travail dur comme un devoir.
Le Noble Prophรจte (P) insistait sur le travail dur. On raconte qu’il a dit : ยซย Celui qui travaille est l’ami d’Allรขh, et celui qui ne travaille pas, Allรขh le considรจre comme un ennemiย ยป.
L’Imam Ja’far Al-รรขdiq (P), notre sixiรจme Imam, lui aussi, a attirรฉ l’intention des gens sur les avantages du travail dur. Il a dit : ยซย Allรขh n’aime pas ceux qui dorment beaucoup et qui ne travaillent pasย ยป.
La tyrannie est condamnรฉe
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Celui qui est chargรฉ d’inquiรฉtรฉ sera malheureuxย ยป
(Sourate Tรขhรข, XX, 111)
Dans le verset ci-dessus, le Tout-Puissant Allรขh nous met en garde contre les malfaiteurs et dรฉclare toute mauvaise action comme illรฉgale. Celui qui fait mal ร une autre personne, se moque d’elle, mรฉdit d’elle en son abscence ou l’accuse faussement, est un malfaiteur.
Ceux qui enfreignent les droits des autres, leur nuisent ou usurpent leurs effets, sont des gens mรฉchants.
Si nous ne nous soucions pas de nos parents, si nous les embรชtons et dรฉsobรฉissons ร leurs ordres, nous sommes coupables de mauvaise action ร leur รฉgard. Nous commettons de mauvaises actions si nous nous moquons de nos frรจres et sลurs, ou si nous nous conduisons mal avec nos copains.
Il ne faut pas que nous oubliions que le Tout-Puissant Allรขh n’aime pas les malfaiteurs.
L’encouragement mutuel
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Encouragez-vous mutuellement ร la piรฉtรฉ et ร la crainte rรฉvรฉrencielle de Dieuย ยป
(Sourate Al-Mรข’idah, V, 2)
Tout รชtre humain a besoin de coopรฉration des autres pour mener une vie plaisante et confortable. L’homme ne peut jamais connaรฎtre le bonheur en restant ร l’รฉcart des autres. A vrai dire, la coopรฉration entre les gens en ce qui concerne les bonnes actions, garantit le progrรจs de la sociรฉtรฉ humaine.
L’Islam aussi dรฉsire que les gens puissent coopรฉrer entre eux en accomplissant de bonnes actions, telles que l’aide aux nรฉcessiteux, la construction d’รฉcoles et d’hopitaux… etc.
L’Islam a insistรฉ auprรจs des Musulmans, dans des termes trรจs fermes, pour qu’ils coopรจrent entre eux. Il souhaite aussi qu’ils aident ceux qui se trouvent en difficultรฉ. Pour cela, chacun de nous devrait s’efforcer de connaรฎtre les besoins et les difficultรฉs des autres et de les rรฉsoudre autant que possible.
L’adoration et la bonne conduite
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Ton Seigneur a dรฉcrรฉtรฉ que vous n’adoriez que Lui. Il a prescrit la bontรฉ ร l’รฉgard de vos pรจre et mรจre…ย ยป
(Sourate Al-Isrรข’, XVII, 23)
Allรขh nous a crรฉรฉs et il nous a octroyรฉ d’innombrables dons afin que nous puissions mener une vie heureuse et paisible. C’est pourquoi, il est de notre devoir de Le remercier de L’adorer.
Dans le Noble Coran, l’obรฉissance aux parents est mentionnรฉe ร plusieurs reprises et au mรชme titre que l’obรฉissance ร Allรขh ; et dans certains cas, elle est mentionnรฉe comme รฉtant la premiรจre recommandation aux fils d’Adam.
Nos parents nous ont accordรฉ beaucoup de faveurs. Ils ont endurรฉ beaucoup de difficultรฉs pour nous รฉlever. C’est pourquoi, il est nรฉcessaire pour nous, d’apprรฉcier le bien qu’ils nous on fait. Nous devons obรฉir ร leurs ordres. Nous devrions faire de notre mieux pour les rรฉcompenser de leur bontรฉ, afin que le Tout-Puissant Allรขh soit bon avec nous.
L’Islam a beaucoup insistรฉ sur le bon traitement que l’on doit rรฉserver au parents. Dieu est satisfait de ceux qui rendent leurs parents heureux ; et on suscite Sa colรจre si on les ennuie.
La rรฉcompense du bien
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย La rรฉcompense de Dieu est-elle autre chose que le bienย ยป
(Sourate Al-Rahmรขn, LV, 60)
Si vous passez le long d’une montagne et que vous dites quelque chose ร haute voix, vous entendrez votre propre voix une deuxiรจme fois aprรจs un moement. Elle fera รฉcho ร elle-mรชme ou elle rรฉsonnera. Vous entendrez une feuxiรจle fois exactement ce que vous acez dit. Par exemple, si vous avez dit ร haute voix ยซย bienย ยป l’รฉcho en sera ยซย bienย ยป ; mais si vous avez criรฉ ยซย malย ยป, vous entendrez une seconde fois le mot ยซย malย ยป.
La mรชme chose se produit avec nos actions. Si quelqu’un aise son semblable, les autres les aideront et les honoreront. Dieu aussi est satisfait d’une telle personne et Il la comble de plus de bienfaits. Toutefois, si l’homme commet de mauvaises actions et nuit aux autres, il perd tous les sympathisants, et personnes ne reviendra l’aider lorsqu’il se trouve en difficultรฉ.
Le Tout-Puissant Allรขh dit : Quiconque fait le bien en verra le rรฉsultat, et quiconque fait le mal, en verra aussi le rรฉsultatย ยป.
Ne ridiculisez pas les autres
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Que certains d’entre vous ne se moquent pas des autres ; ils se pourraient que ceux-ci fussent meilleurs que ceux-lร ย ยป
(Sourate Al-Hujurรขte, XLIX, 11)
Certaines personnes se moquent des autres et les humilient devant leurs semblables. Les gens qui disent du mal des autres sont normalement ceux dont l’รฉducation et l’instruction ne sont pas ร la hauteur, et qui n’ont pas appris les maniรจres sociales correctes. Ils ne sont peut-รชtre pas prรฉvenus que les รชtres humains sont รฉgaux et que personne n’a le droit d’humilier un autre ni de lui nuire. Ils oublient aussi qu’il est tout ร fait possible que ceux qu’ils ridiculisent, puissent รชtre, en rรฉalitรฉ, meilleurs qu’eux-mรชmes, en raison de leurs bonnes qualitรฉs.
Il est du devoir de chaque Musulman de respecter les autres. S’il remarque tout dรฉfaut dans le corps, les vรชtements ou la maison d’un autre, il ne devrait pas rire de lui ni le ridiculiser.
L’assistance divine
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย La misรฉricorde de Dieu est proche de veux qui font le bienย ยป
(Sourate Al-A’rรขf, VII, 67)
Dieu est Bon envers toutes Ses crรฉatures, et Il commande aux รชtre humains d’รชtre bons et bienveillants. Il dรฉsire que chacun de nous traite autrui avec affection et bienveillance, et que nous nous montrions fraternels et gรฉnรฉreux envers ceux qui ont besoin de nous.
Quiconque accomplit les actes suivants est censรฉ รชtre bonne personne :
– aider les nรฉcessiteux
– aider une personne perdue ร retrouver son chemin
– traiter l’ophelin avec compassion
– รฉcarter une pierre se trouvant sur son passage
– aider l’aveugle ร traverser la rue
– nourrir les animaux et les oiseaux, et leur donner un abri confortable.
Allรขh aime ceux qui accomplissent de bonnes actions et aident les autres. Il augmente leur rรฉcompense proportionnellement aux services qu’ils ont rendus aux autres.
Nous devons รชtre misรฉridordieux
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Pratique le pardon ; ordonne le bien ; รฉcarte-toi des ignorantsย ยป
(Sourate Al-Arรขf, VII, 199)
Nous tirons trois leรงons importantes de ce verset. La premiรจre est que si quelqu’un nous contrarie, nous devons lui pardonner. Si nous agissons de la sorte, il sera naturellement dรฉsolรฉ et honteux de nous avoir maltraitรฉ et ne rรฉpรฉtera plus la sottise. D’ailleurs, Allรขh aussi sera satisfait de nous pour avoir pardonnรฉ.
La deuxiรจme leรงon que ce verset nous apprend est que nous devons demander aux autres de faire de bonnes actions. Par exemple, si l’un de nos amis s’enfonce dans l’habitude de dire des mensonges, notre devoir est de lui demander de renoncer ร cette mauvaise habitude et ร dire toujours la vรฉritรฉ.
Si nous nous รฉclairons les uns les autres sur le bien et le mal, et si nous prescrivons la bontรฉ et admonestions les pรฉcheurs pour leurs mauvaises actions, il sera possible de rรฉformer la sociรฉtรฉ et d’en extirper les pรฉchรฉs et les crimes.
La troisiรจme leรงon que nous tirons de ce verset, c’est notre de soustraire la sociรฉtรฉ aux gens ignorants. Cela est nรฉcessaire parce qu’un homme mauvais laisse une certaine influence sur les habitudes de ses amis, ce qui entrave leurs propres avancement et รฉducation.
Nous devons รชtre amicaux
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Vivez fraternellement et en paix entre vousย ยป
(Sourate Al-Anfรขl, VIII, 1)
L’Islam est la religion de la paix, de l’amitiรฉ et de la fraternitรฉ. Il considรจre tous les Musulmans comme รฉgaux, et des frรจres les uns des autres. Il leur ordonne de s’aimer les uns les autres et d’รชtre fraternel et bons.
Il arrive souvent que deux personnes s’asseoient ensemble et jouent entre elles. Plus souvent le jeu prend une tournure trรจs sรฉrieuse et elles commencent ร รฉchanger des mots blessants et ร se quereller. C’est lร une trรจs mauvaise habitude qui rappelle les Arabes de l’Epoque de l’Ignorance, lesquels se querellaient pour des banalitรฉs et dรฉclenchaient par la suite des hostilitรฉs tribales qui duraient des annรฉes.
Chaque fois qu’une discussion semble prendre une mauvaise tournure, il vaut mieux tout simplement y mettre fin, d’une faรงon raisonnable. Ainsi, s’il arrive que deux personnes commencent ร รฉchanger des mots blessants, le devoir de ceux qui en sont les tรฉmoins, est d’intervenir et de ramener la paix entre elles. En tant que vrais Musulmans, nous devons avoir l’esprit calme et รชtre justes les uns envers les autres.
Nous ne devons pas รชtre รฉgoรฏstes
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Et sois bienfaisant comme Allรขh t’a รฉtรฉ bienfaisantย ยป
(Sourate Al-Qasas, XXVIII, 77)
Le devoir de tous ceux qu’Allรขh a favorisรฉs de richesse et de prospรฉritรฉ est de ne pas penser seulement ร leur propre bien-รชtre. Au contraire, ils doivent aider les autres et essayer de les soustraire ร la dรฉtresse. Par exemple, le devoir de tout homme instruit est de ne pas รชtre mesquin lorsqu’il s’agit de communiquer son savoir aux autres. De mรชme, l’homme riche doit aider les nรฉcessiteux. Il ne doit pas oublier que la richesse ne restera pas รฉternellement dans mains d’une personne ou d’une famille.
Le Noble Prophรจte a dit :
ยซย Celui qui ne s’intรฉresse pas aux affaires des Musulmans n’est pas Musulman, non plus, celui qui entend un Musulman appeler ร l’aide, sans rรฉpondre ร son appelย ยป.
La rรฉcompense spirituelle qu’Allรขh a fixรฉe pour l’aide au frรจre de foi est si prรฉcieuse qu’une rรฉcompense similaire n’est promise que pour trรจs peu d’autres actes.
Nous devons รฉviter les activitรฉs insensรฉes
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Oui, ils sont gagnants les croyants, qui sont humbles dans leurs priรจres, qui รฉvitent les propos vains.
(Sourate Al-Mu’minoun, XXIII, 3)
Ce verset montre que s’abstenir des activitรฉs insensรฉes est l’un des signes de ceux qui croient en Allรขh.
Il y a des gens qui, lorsqu’ils s’asseoient ensemble, ont l’habitude de se laisser aller dans des bavardages banals et d’y prendre plaisir. C’est lร une grande sottise.
Certaines personnes cassent les branches des arbres sans raison. Parfois, elles tourmentent les oiseaux ou les animaux, ou bien, elles font du mal aux autres par de mauvaises paroles et de mauvaises actions. On appelle cela des actes absurde qu’il faut รฉviter.
Toutes ces habitudes et actions qui conduisent l’homme ร nรฉgliger Allรขh et Ses commandements sont absurdes รฉgalement. Nous devons nous abstenir de telles habitudes et รฉviter de perdre notre temps prรฉcieux.
Nous ne devons pas nous lier d’amitiรฉ avec des gens qui aiment les choses insensรฉes, ni avoir d’estime pour eux.
Nous devons bien garder le fidรฉicommis
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Oui, ils sont gagnants les croyants […] qui respectent les dรฉpรดts qui leur sont confiรฉs ainsi que leurs engagementsย ยป
(Sourate Al-Mu’minoun, XXIII, 8)
Le verset ci-dessus montre que l’un des signes de ceux qui croient en Allรขh rรฉside en ceci que si l’on leur confie n’importe quel bien, ils en prennent soin, et que s’ils font une promesse, ils la tiennent. Par exemple, si une personne laisse chez nous son livre ou toute autre chose, notre devoir est de le conserver proprement. Nous ne devons pas permettre qu’il subisse conserver des dรฉgรขts ni qu’il soit volรฉ ร cause d’une nรฉgligence de notre part ; et nous devons le rendre en bon รฉtat ร son propriรฉtaire.
De mรชme, si le facteur nous dรฉlivre par erreur une lettre appartenant ร quelqu’un d’autre, il faut la conserver comme un fidรฉicommis. Notre devoir moral est donc de ne pas l’ouvrir ne de la lire. Bien plus, nous devons la passer telle quelle, ร l’adresse indiquรฉe aussi tรดt que possible.
Si l’un de nos amis fait une confidence et que nous lui promettons de garder son secret pour nous_mรชmes, nous devons tenir notre promesse.
Nous devons pratiquer ce que nous prรชchons
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Commandez-vous aux hommes la bontรฉ, alors que, vous-mรชmes, vous l’oubliez ?ย ยป
(Sourate Al-Baqara, II, 44)
Il y a des gens qui aiment beaucoup donner des conseils auc autres. Ils leur disent d’aider le pauvre, d’observer la propretรฉ, de dire la vรฉritรฉ, d’รชtre bons et gentils et de faire d’autres bonnes actions. Toutefois, lorsqu’ils se trouvent eux-mรชmes dans des sistuations similaires ร celles dans lesquelles se trouvaient ces autres, leur moralitรฉ subit un changement et ils se compromettent dans le pรฉchรฉ. Le Noble Coran demande impรฉrativement ร de tels hommes de ne pas se contenter de donner des conseils aux autres, mais de faire de bonnes actions et de s’abstenir de mauvaises actions eux-mรชmes.
On avait bien dit que la droiture et l’honnรชtetรฉ sont comme la bonne รฉcriture et qu’elles s’apprennent seulement par la pratique.
Nous devons tenir nos promesses
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Tenez vos engagements, car les hommes seront interrogรฉs sur leurs engagementsย ยป
(Sourate Al-Asrรข, XVII, 34)
Si l’un de vos amis vous promet de fournir un livre pour prรฉparer votre examen qui aura lieu la semaine prochaine, mais oublie de vous l’apporter, vous serez naturellement ennuyรฉ.
L’exemple ci-dessus nous montre clairement combien il est important de tenir une promesse. Il est donc nรฉcessaire de respecter une promesse que nous faisons ร quelqu’un.
Il arrive parfois que les gens fassent des promesses sans y rรฉflรฉchir dรปment, mais que plus tard, ils rรฉalisent qu’ils ne sont pas en mesure de les tenir. C’est lร la pire des insouciances, car un tel agissement cause des ennuis aux deux parties concernรฉes. C’est pourquoi nous devons rรฉflรฉchir avant de promettre. Cependant, lorsuqe nous aurons fait une promesse, notre devoir moral et religieux sera de la tenir.
Les gens qui tiennent leurs promesses cultivent en eux-mรชmes les qualitรฉs de l’honnรชtetรฉ et de la ponctualitรฉ et mรจnent une vie rรฉussie. Ils sont respectรฉs par leurs camarades, et Allรขh aussi est satisfait d’eux.
Nous ne devons dire rien de mal
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Ne fouinez pas dans les affaires des autres, et ne mรฉdisez jamais des autres dans leur dosย ยป
(Sourate Al-Hujurรขt, XLIX, 12)
Ce verset contient deux commandements d’Allรขh, qui visent deux grands maux sociaux.
Le premier commandement nous enjoint de ne pas regarder indiscrรจtement les affaires des autres sans une raison valable. Certains individus ont la mauvaise habitude d’essayer de connaรฎtre les affaire privรฉes des autres. Par exemple, ils brรปlent d’envie de savoir quelque chose sur la richesse des autres ou sur les conversations qu’ils ont eues avec d’autres personnes. Ce sont lร de mauvaises habitudes, et Allรขh interdit de nous y abandonner.
L’autre commandement qui nous est donnรฉ dans ce verset nous impose de ne pas dire de mal dans le dos des autres. Certains individus ont la mauvaise habitude de la mรฉdisance. Ils cherchent les dรฉfauts des autres en leur absence. C’est lร un grand pรชchรฉ commis habituellement par des gens qui ont les mauvaises qualitรฉs que sont la jalousie et lhostilitรฉ envers les autres hommes. Ils humilient ces hommes, dans la sociรฉtรฉ, alors que ceux-ci ne connaissent pas leur tort et ne peuvent par consquent se dรฉfendre.
Nous ne devons pas commettre de pรชchรฉ
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Si vous รฉvitez les grands pรชchรฉs qu’on vous a interdits, Nous tiendrons pour expiรฉs vos mรฉfaits (petits pรชchรฉs) et vous admettrons ร une place d’honneurย ยป
(Sourate Al-Nissรข, IV, 31)
Si nous choisissons un endroit convenable et que nous y construisons un bรขtiment รฉdifiรฉ sur une fondation solide, celui-ci rรฉsistera aux inondations, aux tempรชtes et ร d’autres dangers.
Si nous portons des vรชtement รฉpais pendant l’hiver, nous serons capables de rรฉsister au froid dans une large mesure.
Si un pays possรจde une armรฉe puissante, trรจs bien entraรฎnรฉe et convenablement รฉquipรฉe, il pourra faire face aux troubles et aux attaques extรฉrieures.
De la mรชme faรงon, si quelqu’un possรจde une fois parfaite en Allรขh, il sera sauvรฉ de tous les pรชchรฉs et mรฉfaits, et capable de faire face ร presuqe n’importe quelle รฉpreuve avec courage. Il ne dira pas de mensonges. Il ne trahira pas des amis et ne nuira ร personne. Il sera respectรฉ par ses camarades et bรฉnis par Allรขh.
Le meilleur usage des bienfaits
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ยซย Ne lui avons-nous pas donnรฉ deux yeux, une langue et deux lรจvres ?ย ยป
(Sourate Al-Balad, XC, 8-9)
L’un des meilleurs moyens de connaรฎtre quelque chose d’Allรขh est de rรฉflรฉchir sur la structure de notre corps. Cela nous permet de nous rendre compte de la Puissance du Crรฉateur et de Le remercier. La personne qui รฉtablit sa propre identitรฉ rรฉalise par la mรชme la Toute-Puissance d’Allรขh.
Dans le verset ci-dessus, Allรขh nous rappelle qu’il faut penser attentivement ร la maniรจre dont Il nous a pourvus de deux yeux afin qu’ils nous servent ร voir. Ces yeux sont munis de beux cils, et bien qu’ils soient tous petits, avec eux nous pouvons voir trรจs bien tout chose, grande et petite.
Allรขh nous a donnรฉ une langue pour qu’elle nous permette de parler. Il nous a donnรฉ aussi deux lรจvres qui couvrent notre bouche et nos dents, et nous aident ร parler.
Nous devons rรฉaliser l’utilitรฉ des bienfaits d’Allรขh et les utiliser convenablement. Par exemple, nous devons lire des livres utiles et rรฉaliser la grandeur d’Allรขh l’Omnipotent en voyant les merveilles de l’Univers. Nous devons aussi prononcer des mots convenables et utiles, et รฉviter de blesser quelqu’un par notre parole.
Le Noble Coran
ย ย ย ย ย ย ย ย Les livres cรฉlestes ont รฉtรฉ rรฉvรฉlรฉ ร tous les Prophรจtes distinguรฉs dโAllรขh. Ils contenaient les ordres de commandements de Dieu, que les hommes doivent suivre. Le nom du livre qui est rรฉvรฉlรฉ ร notre cher Prophรจte est le noble Coran.
Le noble Coran est le dernier message dโAllรขh ร lโhumanitรฉ. Il comprend les rรจgles et les ordres de la religion islamique. Le secret du progrรจs spirituel et matรฉriel de lโรชtre humain rรฉside dans les enseignements suivants du Coran.
Le noble Coran nous donne lโordre dโadorer Allรขh seulement. Il nos apprend aussi ร aimer les autres et ร รชtre bienveillants envers eux, ร respecter et ร aider nos parents, ร รฉviter les mauvais actes et ร faire de bons actes.
Le noble Coran a รฉtรฉ rรฉvรฉlรฉ en arabe. Il faut donc apprendre cette langue graduellement et essayer de lire et de comprendre les contenus du Livre sacrรฉ.
Le noble Coran se compose dโun certain nombre de chapitres. On appelle chaque chapitre ยซย Sourateย ยป. Chaque sourate est subdivisรฉ en versets qui sont appelรฉs ยซย Ayรขtย ยป. Il y a 114 sourates dans le Coran.
Le noble Coran contient aussi plusieurs histoires vraies intรฉressantes et instructives relatives aux รฉvรจnements du passรฉ. Lโune dโelles, est lโhistoire du Prophรจte Youssouf. Elle est bien connue.
La rรฉvรฉlation du noble Coran a commencรฉ au mois de Ramadan et a continuรฉ pendant vingt-trois ans. La plus grande partie du Coran a รฉtรฉ rรฉvรฉlรฉ ร la Mecque pendant les treize premiers ans de la mission prophรฉtique du noble Prophรจte Mohammed (P).
Les premiers versets du Coran ont รฉtรฉ rรฉvรฉlรฉs au noble Prophรจte dans la grotte de Hira, situรฉe prรจs de la Mecque, et le dernier ร Ghadir al-Khum, prรจs de Johfa. Dans le dernier verset, Allรขh a annoncรฉ lโachรจvement de la religion de lโIslam ร tous รฉgards.ย