Abstract
Au nom de Dieu le plus Gracieux, le Plus Miséricordieux.
D’après la lecture du Coran nous apprenons que Dieu n’est pas en faveur des divorces et en fait encourage la continuation du mariage. Dieu a imposé des interdictions sur certaines catégories en mariage. Cependant pour ceux qui ont eut connaissance de ces interdictions après cela ont été commandé de ne pas rompre des mariages existants – voir 4 : 22 – 23.
L’on doit recourir au divorce seulement dans des circonstances exceptionnelles. Les lois ayant un rapport avec le divorce ainsi que les versets correspondants d’après le Coran sont donnés ci-dessous :
Nommé un médiateur
[4 : 35] « Si un couple craint la séparation, vous devrez nommer un médiateur de la famille de l’homme et un médiateur de la famille de la femme ; s’ils décident de se réconcilier, Dieu aidera à les réunir. Dieu est Omniscient, Connaissant. »
Attendre 4 mois pour s’apaiser avant le divorce
[2 : 226 – 227] « Ceux qui ont l’intention de divorcer de leurs femmes devront attendre quatre mois (pour se calmer) ; s’ils changent d’avis et se réconcilient, Dieu est le Pardonneur, le Plus Miséricordieux. S’ils vont jusqu’au divorce, alors Dieu est l’Entendeur, le Connaisseur. »
Si le couple séparé choisit la rupture ils doivent le faire équitablement. Il doit y avoir deux témoins équitables qui témoignent le divorce devant Dieu.
[65 : 2] « Une fois que l’intérim est accompli, vous pouvez vous réconcilier avec elles équitablement, ou aller vers la séparation équitablement. Vous devrez avoir deux témoins équitables qui témoignent du divorce devant Dieu. Ceci afin d’éclairer ceux qui croient en Dieu et au Jour Dernier. Quiconque révère Dieu, Il créera une issue pour lui. »
La femme divorcée doit observer une période d’intérim
[2 : 228] « Les femmes divorcées devront attendre trois menstruations (avant de marier un autre homme). Il n’est pas légitime pour elle de dissimuler ce que Dieu a créé dans leur utérus, si elles croient en Dieu et au Jour Dernier. (En cas de grossesse,) les souhaits du mari devront supplanter les souhaits de la femme, s’il veut la remarier. Les femmes ont des droits, aussi bien que des obligations, équitablement. Ainsi, les souhaits de l’homme prévalent (en cas de grossesse). Dieu est Tout-Puissant, le Plus Sage. »
[65 : 4 – 5] « Quant aux femmes qui ont atteint la ménopause, si vous avez des doutes leur intérim devra être de trois mois. Quant à celles qui n’ont pas de menstruations, et découvrent qu’elles sont enceintes, leur intérim s’achève en donnant naissance. Quiconque révère Dieu, Il fait toute chose facile pour lui. Ceci est le commandement de Dieu qu’Il vous envoie. Quiconque révère Dieu. Il rachète ses péchés, et le récompensera généreusement. »
Exception pour l’observation de la période d’intérim
[33 : 49] « O vous qui croyez, si vous avez marié des femmes croyantes, puis avez divorcé d’elle avant d’avoir de relations sexuelles avec elles, elles ne doivent pas de période d’attente (avant de marier un autre homme). Vous devrez les compenser équitablement, et les laisser partir amicalement. »
Après l’accomplissement de l’intérim les femmes divorcées sont libres de faire ce qu’elles veulent.
Bien le verset suivant est dans un contexte de veuvage, il apparaît qu’il est applicable aux divorcées aussi.
Vous devrez observez les intérims prénuptiales
[2 : 234] « Ceux qui meurent et laissent des épouses, leurs veuves devront attendre quatre mois et dix jours (avant qu’elles ne se remarient). Une fois qu’elles accomplissent leur intérim, vous ne commettez pas d’erreur en les laissant faire toutes les choses justes qu’elles désirent faire. Dieu est pleinement Connaissant de tout ce que vous faîtes. »
[2 : 235] « Vous ne commettez pas de péché en annonçant vos fiançailles aux femmes, ou en le gardant secrètes. Dieu sait ce que vous pensez à leur sujet. Ne les rencontrez pas secrètement, à moins que vous ayez quelque chose de droit à discuter. Ne consommez pas le mariage jusqu’à que ce leur intérim soit accompli. Vous devriez savoir que Dieu connaît vos pensées les plus secrètes, et observer-Le. Vous devriez savoir que Dieu est Pardonneur, Clément. »
Les femmes divorcées doivent être approvisionnées.
Ceci est certainement une des lois le plus abusées dans le Coran. Mais Dieu nous tient responsable pour nos pensées les plus profondes. Si quelqu’un observe les lois de Dieu alors Dieu lui (il ou elle) rend cela facile.
[65 : 7] « Le riche mari devra fournir un soutien en concordance avec ses moyens, et le pauvre devra fournir selon les moyens que Dieu lui a accordé. Dieu n’impose pas à une âme plus qu’Il ne lui a donné. Dieu fournira la facilité après la difficulté. »
La pension alimentaire pour les veuves et les divorcées
[2 : 240] « Ceux qui meurent et laissent des épouses, un testament devra fournir à leurs femmes le soutien d’une année, à condition qu’elles restent au sein du même foyer. Si elles partent, vous ne commettez pas d’erreur en les laissant faire tout ce qu’elles désirent, aussi longtemps que la droiture est maintenue. Dieu est Tout-Puissant, le Plus Sage. »
[2 : 241] « Les divorcées aussi devront être équitablement approvisionnées. Ceci est une obligation sur les justes. »
Compensation quand le mariage n’est pas consumé
Rompre les fiançailles
[2 : 236] « Vous ne commettez pas d’erreur en divorçant des femmes avant de les toucher, ou avant de donner leur dotes. Dans ce cas, vous devrez les compenser – le riche comme il peut se le permettre et le pauvre comme il peut se le permettre – une compensation équitable. Ceci est une obligation sur les justes. »
[2 : 237] « Si vous divorcez d’elle avant de les toucher, mais après que vous ayez donné leur dote, la compensation devra être de la moitié de la dote, à moins qu’elles abandonnent volontairement leurs droits, ou que le parti responsable de provoquer le divorce, choisit d’abandonner la dote. Abandonner est plus proche de la droiture. Vous devrez maintenir les relations amicales parmi vous. Dieu est voyant de tout ce que vous faîtes. »
Les femmes divorcées ont le droit de rester dans la même maison où elle séjournait avant le divorce
Ne jeter pas les divorcées dans la rue
[2 : 231] « Si vous divorcez des femmes, une fois qu’elles accomplissent leur intérim (trois menstruations), vous devrez leur permettre de vivre dans la même maison amicalement, ou les laisser partir amicalement. Ne les forcer pas à rester contre leur volonté, par vengeance. Celui qui fait ceci trompe son âme. Ne prenez pas les révélations de Dieu en vain. Souvenez-vous des bénédictions de Dieu sur vous, et qu’Il vous descendit l’écriture sainte et la sagesse pour vous éclairer. Vous devrez observer Dieu, et savoir que Dieu est conscient de toute choses. »
[65 : 6] « Vous devrez leur permettre de vivre dans la même maison où elles vécurent avec vous, et ne pas leur faire la vie trop misérable, pour qu’elles partent d’elles-mêmes. Si elles sont enceintes, vous devrez les entretenir jusqu’à ce qu’elles donnent naissance. Si elles nourrissent l’enfant, vous devrez les payer pour ce service. Vous devrez maintenir des relations amicales entre vous. Si vous n’êtes pas d’accord, vous pouvez engager une autre femme pour nourrir l’enfant. »
Le divorce peut être rétracté deux fois
En d’autres termes, si le couple souhaite se réconcilier après le premier divorce et souhaite être mari et femme à nouveau, ils peuvent se remarier. C’est seulement permit pour deux divorces. Si le couple divorce la troisième fois ils doivent observer le commandement de Dieu en 2 : 230 (cité ci-dessous). Dieu ne facile pas le divorce pour le couple. Cette loi sert de dissuasion pour ceux qui veulent un divorce pour la troisième fois et feront très attention avant de franchir cette étape.
[2 : 229] « Le divorce peut être rétracté deux fois. La femme divorcée aura le droit de vivre amicalement dans la même maison, ou la quitter amicalement. Il n’est pas légitime pour le mari de reprendre quelque chose qu’il lui avait donné. Cependant, le couple peut craindre qu’ils puissent transgresser la loi de Dieu, ils ne commettent pas d’erreur si la femme redonne volontairement tout ce qu’elle choisit. Ce sont les lois de Dieu ; ne les transgressez pas. Ceux qui transgressent les lois de Dieu sont les injustes. »
[2 : 232] « Si vous divorcez des femmes, une fois qu’elles accomplissent leur intérim, ne les empêcher pas de remarier leurs maris, s’ils se réconcilient amicalement. Ceci devra être pris en compte par ceux parmi vous qui croient en Dieu et au Jour Dernier. Ceci est plus pur pour vous, et plus juste. Dieu sait alors que vous ne savez pas. »
[2 : 230] « S’il divorce d’elle (pour la troisième fois), il est illégitime pour lui de la remarier, à moins qu’elle se marie à un autre homme, puis il divorce d’elle. Le premier mari peut alors la remarier, aussi longtemps qu’ils observent les lois de Dieu. Ce sont lois de Dieu ; Il les explique pour les gens qui savent. »
À noter également les mots « Il n’est pas légitime pour le mari de reprendre quelque chose qu’il lui avait donné. » en 2 : 229.
Dans le cas où il y a un bébé pendant l’intérim.
Si durant l’observation de la période d’intérim l’on découvre que la femme divorcée est enceinte alors comme il est déclaré en 65 : 4 l’intérim prend fin à l’accouchement. Dieu a décrété la loi suivante en ce qui concerne l’enfant.
[2 : 233] « Les mères divorcées devront nourrir leurs nouveau-nés deux années entières, si le père le souhaite. Le père devra fournir équitablement la nourriture et l’habillement. Personne ne devra être chargé au-delà de ses capacités. À aucune mère, il ne devra être fait de tort à cause de son nouveau-né, et à aucun père, il ne devra être fait de tort à cause de son nouveau-né. (Si le père meurt), son héritier devra assumer ces responsabilités. Si les parents du nouveau-né se sont mis mutuellement d’accord pour se séparer, après dues consultations, ils ne commettent pas d’erreur en le faisant. Vous ne commettez pas d’erreur en louant les services de nourrices, aussi longtemps que vous les payez équitablement. Vous devrez observer Dieu, et savoir que Dieu est Voyant de tout ce que vous faîtes. »
Sous quelle condition une femme peut divorcer de son mari ?
Quel que soit le parti qui choisit le divorce il faut obéir aux lois susmentionnées. Normalement le divorce est mutuellement décidé par le couple. Si les lois susmentionnées sont observées, il pourrait y avoir une situation où un des époux peut ne pas donner son consentement mais si les médiateurs des deux familles décident que le divorce est la meilleure solution pour le couple séparé alors ils pourront, néanmoins aller jusqu’au divorce. Les lois du divorce sont applicables à la fois pour l’homme et pour la femme (4 : 34 et 2 : 237 indique ceci) à part qu ‘il y a certaines lois additionnelles que les femmes divorcées doivent observées.
Ce qui suit semble être les seules conditions où les femmes croyantes quittent leurs maris sans observer les lois ci-dessus. En fait, je pense que dans ces cas un divorce même formel n’est pas demandé dans le Coran. Cependant si la loi du pays demande un divorce formel alors l’on doit faire de même.
En cas de guerre
[60 : 10] « O vous qui croyez, lorsque des femmes croyantes (abandonnent l’ennemi) et vous demandent l’asile, vous devrez les tester. Dieu est pleinement conscient de leur croyance. Une fois que vous avez établi qu’elles sont croyantes, vous ne devrez pas les renvoyer chez les mécréants. Il n’est pas légitime pour elles de rester mariées avec eux, les mécréants ne devront pas être autorisés à les marier non plus. Redonnez la dote que les mécréants ont payé. Vous ne commettez pas d’erreur en les mariant, aussi longtemps que vous leur payez leurs dotes dues. Ne gardez pas les femmes mécréantes (si elles souhaitent joindre l’ennemi). Vous pouvez leur demander la dote que vous aviez payé, et elles peuvent vous demander ce qu’elles ont payé. Ceci est le décret de Dieu ; Il décrète parmi vous. Dieu est Omniscient, le Plus Sage. »